“Curiosités Vagabondes” : 1 exposition, 20 artistes à découvrir à l’ar[T]senal – Dreux
Et si l’on redécouvrait notre quotidien à travers le prisme de l’art ? C’est ce que propose l’ar[T]senal avec sa nouvelle exposition Curiosités Vagabondes, qui s’installe au centre d’art et dans les vitrines des commerces du centre-ville jusqu’au 2 janvier 2022. Une manifestation qui bouscule notre regard sur les objets qui nous entourent et nous invite à repenser le rapport à notre univers.
Chaque année depuis 2018, le Centre d’art l’ar[T]senal propose des expositions estivales tournées vers des thématiques art et société. Après “Nous sommes contemporains” qui proposait de traiter un panorama de problématiques contemporaines, comme un sommaire des diverses expositions à venir, l’été dernier, “Les champs des possibles” abordait les liens intrinsèques entre les vivants ; comme une ode aux habitants de la planète. Pour sa troisième édition “Art et société” l’ar[T]senal propose une exposition en réaction avec les temps sanitaires que nous venons de traverser et sur la nécessité de penser l’art dans notre quotidien.
Cette exposition prend racine dans l’histoire des ready made de Duchamp. Vous souvenez-vous de sa fameuse Fontaine ? Cette pissotière inversée et signée qui a tant défrayé ou même, [allons-y !] effrayé la chronique ? Cette œuvre marque un tournant de la création et prône, au-delà d’un beau académique, une porosité nécessaire entre le réel et le monde de l’art. “L’art c’est la vie” dit-on. Il est ainsi logique que celui-ci s’immisce dans notre quotidien, jusqu’à être réalisée avec des objets usuels devenus, après le geste et l’intervention, œuvre d’art. Ainsi un porte-bouteille, une table non débarrassée, une chaise, ou un monticule de chaises est en capacité de faire œuvre au-delà de toutes valeurs esthétiques.
Chacune des œuvres présentées au sein de l’exposition Curiosités Vagabondes prend pour point de départ cette vie quotidienne, ses situations ubuesques, ses objets, ses systèmes de productions et de monstrations. Chacune détourne un usage premier pour créer une oeuvre ultra-contemporaine, tantôt critique, tantôt ludique. De la notion de recyclage à l’opportunisme d’un support pauvre mais disponible, elles s’appuient sur une société qui, à force de les produire, a oublié de regarder les qualités esthétiques, comiques ou graphiques des objets qui peuplent le monde.L’exposition propose ainsi un regard sur notre manière d’habiter le réel et de s’en isoler, oubliant parfois les joies d’un quotidien plein de surprises.
Les artistes
Angélique, Elvire Bonduelle, Emilie Breux, Jeanne Cardinal, Clémentine Carsberg, Antoine Liebaert et Maximillien Pellet, Lou Parisot, Benoît Pype, Yumiko Utsu, Martine Acquaviva, Camade, Catherine Gillet, Goodstein, Philippe Govin, Léa Tafforeau, Benoît Viet et Pierre Vitou se sont interrogés sur la relation que nous entretenons avec notre quotidien pour créer des œuvres amusantes, surprenantes, ironiques et fortes.
[Source : communiqué de presse]
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